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Brève histoire de la photo


Le calotype, puis le collodion humide





Henry Fox Talbot
(1800-1877) expérimente sur du papier rendu sensible  à la lumière en l’imprégnant du nitrate d’argent fixé au sel de cuisine. Il obtient des photographies aux valeurs inversées (négatif). Il améliore sa technique et en 1840 met au point le développement de l’image latente grâce au fait que le papier devenait encore plus sensible avec de l’acide gallique. Son procédé se nomme le « calotype ». Il est à l’origine du positif – négatif et dure une dizaine d’années.
Avantages : souplesse d’utilisation, rapidité de mise en œuvre, absence de fragilité.
Inconvénients : sensibilité plus faible, flou dû à la texture de la pâte à papier.




Hippolyte Bayard (1801-1887) réalise des essais sur papier sensibilisé et obtient un mois plus tard des épreuves positives directes ayant l’aspect de dessins à cause de la texture du papier. Cependant, Bayard est très affecté par le manque d’intérêt qu’on lui porte.

En 1847, Abel Niépce de Saint-Victor (1808-1870) présente un procédé sur une plaque de verre albuminée. Malgré la finesse des détails et la transparence du négatif obtenu, ce procédé est très peu employé.

En 1851, Frederick Scott Archer (1813-1857) fait connaître le collodion. Cette substance (ou coton-poudre dissous dans de l’éther alcoolique) adhère bien au verre et absorbe par trempage les sels d’argent. La plaque est sensible à la lumière tant qu’elle est humide. Il faut donc à peine une quinzaine de minutes pour réaliser une prise de vue et la développer. Cette méthode permet d’obtenir une plaque en négatif ; on tire ensuite sur papier sensible des positifs, ce qui permet des tirages commerciaux en grand nombre d’images. Cette méthode dite du « collodion humide » supplante toutes les autres pendant près de 40 ans.
Avantages : finesse des détails, tonalités étendues, clarté des blancs, temps de pose.